Extra-polisant

Le premier jour de la fin du monde

Vendredi 25 juin 2010 à 15:01

Le sexe. L'argent. La gloire. L'amour. L'art.

Il faudrait qu'il existe des océans de désespoir. Comme ça, les gens qui disent s'y noyer saurait vraiment ce que c'est.
Une goutte devient facilement un océan de nos jours.
Et un grain de sable est une montagne.

Les humains sont des êtres de papiers qu'on remodèle et qu'on déchire.


Est ce que quand vous parler, il n'y a que votre bouche qui parle ?
Si oui, je vous plains.


Il est temps d'expliquer l'épisode apocalyptique mondial :
La vérité est que le monde a encore quelques années devant lui. Mais l'esprit non.
Il y a un surplus de surplus dans la tête des gens. On nous incite à nous gaver comme des oies et on nous emplit la tête de farces.


Par exemple.
Non, j'en ai pas.
En fait, essayez de penser, et vous verrez.



Nous avons passablement envie d'être heureux. Alors nous avons regardé la définition dans le dictionnaire mais elle ne nous a pas plu. Alors on a remodelé la définition pour qu'elle nous appartienne. Mais du coup, le bonheur qu'on cherche est il le bonheur avec un grand B ?

Jeudi 17 juin 2010 à 8:01

Les héros ont changés. On ne cherche plus le glorieux, le fort. On recherche le boiteux.
Le héro boite, il est estropié et a besoin d'être aidé car les princesses qui le réclament ont besoin d'aider.
Ce n'est plus la princesse qui est à la merci du dragon dans son château, ce n'est plus le chevalier qui vole à son secours.


On a tous des tas de personnes qui nous ont donné la vie.
Je ne parle pas des gens qui nous ont mis au monde mais plutôt spécialement des personnes qui ont fait de nous ce que nous pouvons nous vanter d'être aujourd'hui.
Les vices et les défauts sont à part. Sauf si vous n'avez que ça.

Considérons ensemble une cigarette allumée et presque terminée, une cigarette en fin de vie. Ajoutons un gobelet rempli d'un très léger fond d'eau.
Additionnons ça : Laissons tomber la cigarette dans le fond d'eau. Phénomène naturel et logique, elle s'éteindra, mais si vous observez bien, juste avant de s'éteindre, vous pourrez observer une grande projection de lumière dans tout le gobelet, comme une dernière poussée d'énergie.
C'est ça qu'on veut.
C'est ça qu'on devrait rechercher.
Vivre dans le présent n'est qu'un tiers d'utopie. Il est quand même bien utile de se dire : "Il va se passer ça, ça et ça."


Tout réside dans la fierté. Il faut être fier de ce que font les autres.
Ainsi, les autres seront fiers de ce qu'on fait.
Et nous serons fiers de nous.
A côté de ça, la chaîne alimentaire peut aller se rhabiller.

Mercredi 16 juin 2010 à 11:29

Aujourd'hui, la terre a tremblé. Les gens l'ont remarqué, ils ont même trouvé les effets spéciaux convaincants.

Les paysages défilent dans nos têtes comme un documentaire passé en accéléré.
Ce que l'on appelle "souvenirs", c'est une utopie fondée sur l'inventé plus que sur le vécu. Mais tout le monde a besoin d'un peu de soi dans sa vie, je pense.

Les vies s'enlacent et se délacent, les gens se cherchent souvent et se trouvent peu.
Les lèvres du désirs embrassent celles du plaisir, les langues des sentiments s'entremêlent et jouent entre elle. Enfin, vous voyez le truc.

Est ce que toi aussi, lecteur, tu as la sale impression de courir après des choses plus rapides que toi ?
Ca m'intéresse réellement...Je veux dire...Je peux paraître parfois dans mes phrases un peu pessimiste, mais c'est surtout que je m'interroge sur les choses que je pourrais traverser plus que sur celles que je traverse réellement.
Tout le monde fait ça.
Après, il s'agit d'être sûr ou au moins de savoir si l'imagination que l'on utilise dans les perspectives est adjuvante ou opposante.
Une personne nous plait, on fait des plans sur des tas de comètes, on la voir présentée à nos parents, mère de nos enfants, voisine de lit dans la plupart des demeures et voisine de pallier dans la dernière.
Et au final,la personne peut manquer de conversation, s'accrocher à des rêves qui ne sont pas les vôtres, etc...
Les possibilités de déception sont trop multiples et trop peu joyeuses pour être évoquées et d'ailleurs, je ne parle pas ici de choses que j'expérimente. Cet écrit et ce lieu, même, n'est pas là pour refléter ce que j'ai pu ressentir hier. Et vous en avez probablement pas grand chose à carrer. Mais vous connaissez ce que je décris, je pense pouvoir assurer ça avec plus de certitude que tout le reste.

Oui. Le verbe pouvoir est attribuable à toutes nos pensées.
Les choses peuvent arriver.
Tout peut arriver.
Et au final, rien n'est empêché.

Mardi 15 juin 2010 à 15:16

Bonjour le monde,
J'allais commencer par Bonjour la France en raison de ma position géographique mais je me suis ravisé en me disant que bon, n'importe qui peut lire ceci.

Aujourd'hui, l'air est terne et pourtant, il faut le respirer.

Les gens dans la rue ne se regardent pas, il s'évitent dans leurs mouvements comme dans leurs regards, et ils rentrent chez eux pour retrouver leur famille.
Ah, la famille.
La famille, ce piège à loup qui nous prend le pied et nous constitue psychologiquement.
Quel toupet.
Mais bon. C'est aussi un nid douillet. Ca va, vous êtes contents ?

J'adorerais discuter avec vous. Vraiment, hein.
Le soucis, c'est que si le monde est vaste, le monde de chacun est minuscule et se réduit à une boite. On fait rentrer les gens dans une boite mais pour rentrer, il y a genre une dizaine d'armoire à glace qui vous font passer des tests commodes et impitoyables.
Et après, si vous êtes sur la liste (n'allez pas croire que j'évoque une sorte de destinée sociale, hein. Loin de là !) vous êtes dans la boite, c'est tip top, vous vous éclatez.
Bon après, la boite peut se casser, on peut vous virer si vous cassez quelque chose mais ça,c'est un menu détail. Si je faisais dans le don de leçons, je n'écrirai pas un blog sur Blogger.
Alors faites ce que vous voulez dans la boite. Faites ce qu'il faut que vous fassiez.


J'aime à penser que je suis un être exceptionnel qui se détache des autres et ne ressemble à personne.
Et vous avez intérêt à penser la même chose. Vous êtes, pour le coup, pareils que moi.

Mais dans un monde parfait, on n'existe pas.

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